Visite guidée du cimetière de Montmartre

 

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RÉSUMÉ :

Dans cet épisode immersif, Beyond the Veil vous emmène au coeur du cimetière de Montmartre, l’un des plus secrets et romantiques de Paris. Niché sous un pont, ce lieu paisible abrite des trésors inattendus et des histoires oubliées.

Micro en main, je vous guide entre tombes cultes, sculptures baroques, figures féminines inspirantes et artistes invisibilisé.e.s. Une promenade où le patrimoine funéraire raconte aussi la ville et sa mémoire.

Un épisode entre exploration urbaine et balade historique, pour (re)découvrir Montmartre autrement.

🎧 À écouter comme si vous y étiez.

Pour aller plus loin dans l'épisode et préparer votre visite :

 

TRANSCRIPTION:

Bloopers : Excusez-moi messieurs dames, je passe à travers vous, ce n'est pas irrespectueux de ma part. Merci, merci. Oh, il y a une jolie couronne en porcelaine. Il y a un peu de touristes, alors je vais là où il n'y a pas les touristes. 

Niché au cœur de Paris, à l'abri du tumulte de Montmartre, s'étend un cimetière que beaucoup de Parisiens eux-mêmes ignorent. Et pourtant, ici reposent les âmes de ceux qui ont fait battre le cœur artistique de la capitale. 

Hello mes petits soleils et bienvenue dans cette deuxième partie de votre saga de l'été, Cimetière. Je suis Virginie, ancienne conseillère funéraire, passionnée de sépulture et guide autoproclamée de vos balades entre les tombes. Et ce mois-ci, je vous emmène à Paris, à la découverte d'un patrimoine hors du commun. Et pour commencer, je vous emmène dans un lieu que je rêvais de visiter, le cimetière de Montmartre. Ni trop grand, ni trop visité paraît-il, mais incroyablement dense. Un théâtre de verdure où se croisent les fantômes de... Dalida, François Truffaut, Jeanne Avril, Stendhal, Sacha Guitry et des dizaines d'autres artistes anonymes ou célébrités. Dans cet épisode, on va parcourir ensemble cette nécropole des artistes, évoquer son origine révolutionnaire et découvrir les sépultures célèbres ou oubliées qui s'y trouvent. Nous irons à la rencontre de grandes dames de Montmartre, de musiciens, d'écrivains, d'acteurs et nous ferons un focus particulier sur Dalida, la star éternelle dont la tombe est devenue la plus emblématique du cimetière. Alors, enfilez vos baskets, branchez votre casque ou... installez-vous confortablement avec un café aussi chaud qu'une plaque de cimetière en plein mois d'août, on part pour une promenade au cimetière de Montmartre. Allez, hop, c'est parti ! 

Avant de visiter ce lieu et de me transformer en Dora l'exploratrice des cimetières, contexte ! Commençons par le commencement, pourquoi un cimetière à Montmartre est surtout ici, sous un pont, au milieu de Paris, mini-plongée historique, mais express ? Au départ, ce bout de colline n'avait rien de funéraire. Il s'agissait d'anciennes carrières de gypses abandonnées après la Révolution. Mais en 1792, en plein chaos révolutionnaire, ces galeries creusées dans la roche deviennent des fosses communes improvisées. On y jette les corps des gardes suisses massacrés aux tuileries, entre autres. A l'époque, Paris étouffe. Les cimetières du centre sont insalubres, saturés. La ville cherche donc des terrains en périphérie pour créer de nouveaux lieux d'inhumation plus modernes. Comme par exemple ce qui a été fait au cimetière du Père Lachaise, mais spoiler alert, on en parlera dans un prochain épisode. Ce cimetière, c'est un petit cimetière communal. et il voit le jour à Montmartre en 1798. C'est finalement en 1825 qu'on inaugure officiellement le cimetière du Nord avec une vraie structure pensée par l'architecte Étienne Hippolyte Gode. A l'époque, Montmartre est encore hors de Paris, ce n'est qu'en 1860 que la commune est annexée à la capitale. Le cimetière s'agrandit en 1847 jusqu'à couvrir près de 11 hectares aujourd'hui avec plus de 20 000 concessions. Il devient l'un des trois grands cimetières extra-muros de Paris aux côtés du Père Lachaise à l'est de Montparnasse au sud. Et même si on l'oublie parfois, Montmartre reste un cimetière actif. Environ 500 personnes y sont inhumées chaque année. Ce n'est donc pas qu'un musée en plein air, c'est un lieu qui vit, ou plutôt qui continue de recevoir les morts, siècle après siècle. Sous le pont Colin-Court, dans cette poche urbaine hors du temps, c'est tout un pan de l'histoire artistique, littéraire et intime de Paris qui repose. Parce que je ne vous l'ai pas dit, une partie du cimetière repose sous un pont. En rentrant dans le cimetière de Montmartre, par l'entrée principale située 20 avenue Rachel, on est frappé par la sérénité des lieux qui contraste avec l'effervescence touristique alentour. En même temps Virginie c'est un cimetière pas une fois ! Merci Captain Obvious ! Et très vite, très très vite, un détail architectural insolite attire l'attention comme je vous le disais, un grand pont métallique. Un pont d'un bleu gris qui surplombe une partie des tombes. Il s'agit du pont Colincourt, un pont routier construit en 1888 pour faire passer la rue Colin Court, au-dessus du cimetière. C'est un cas presque unique en France, d'un cimetière littéralement enjambé par une voie publique. D'ailleurs, si vous l'entendez, les voitures passent littéralement à côté de moi. Sous cette structure de fer, certaines sépultures reçoivent moins de lumière du jour, au point que la poussière et l'ombre permanente, elles ont posé problème. On raconte que la tombe de l'écrivain Stendhal dut même être déplacée, car le pont l'a plongée dans une obscurité et une saleté constante. Alors bien évidemment, ce pont bien qu'ingénieux a suscité au départ de vives polémiques puisque le baron Haussmann, alors préfet de la Seine, propose de prolonger la rue Colincourt en la faisant passer sur le cimetière, ce qui nécessiterait l'expropriation d'environ 200 tombes. Alors vous vous imaginez, il s'en est suivi un tollé parmi la population attaché au respect des morts. Finalement, le projet est modifié pour préserver au milieu la nécropole. On opte pour la solution du pont qui enjambe les allées funéraires au milieu d'un passage au ras du sol. Le pont a été inauguré peu avant l'exposition universelle de 1900. Son élégante structure effélesque est aujourd'hui classe et monument historique, tout comme certaines tombes remarquables en dessous, comme la chapelle de la famille Potocki, grande ligne d'aristocrates polonais exilés après leur révolte contre l'Empire russe, inhumée par la guerre de l'Empire russe. ici, loin de leur terre natale. 

Alors, j'ai pris l'entrée, je ne suis pas allée tout droit après l'entrée principale, j'ai tourné à droite, j'ai pris un grand escalier, juste après la sépulture de Sacha Guitry. Je ne sais pas où je vais, j'ai un plan, j'ai préparé ma visite, mais comme vous le savez, j'aime me perdre dans les cimetières, j'aime découvrir, mais j'ai un but aujourd'hui, mon but est de trouver la tombe. de Dalida. Pourquoi Dalida ? Parce que Dalida. C'est un peu l'équivalent de Nana Mouskouri. Oh, un petit chat ! Alors vous allez souvent m'entendre dire, oh un petit chat, parce que c'est l'heure de nourrir les chats. J'ai vu une dame ici qui appartient à une association et qui est en train de nourrir les chats. J'en ai croisé deux là, ils sont tellement mignons ! Et bien nourris. 

Il faut savoir aussi qu'à l'entrée, vous avez un grand panneau avec le plan du cimetière et vous avez des plans que vous pouvez prendre à l'entrée. Donc si vous n'avez pas préparé votre visite, vous avez la possibilité de prendre un plan. pour vous balader dans ce cimetière et trouver les tombes des célébrités. Alors là, sur le chemin que j'ai pris, il y a énormément de caveaux familiaux. Vous voyez, c'est ce qui ressemble à des maisons vulgairement. Ce qui ressemble à des maisons lorsque vous allez dans un cimetière. C'est magnifique. Bon, en même temps, si je m'arrête tous les trois pas pour faire des photos, je ne suis pas rendue. Wow, je vais prendre cette petite allée. Je vais la prendre, je vais voir où elle me mène. Vous vous rappelez dans l'épisode de Lille, il y avait une impasse et je m'étais dit « Oh là là, à tout moment, il y a un gars de Poudlard qui va sortir. » Là, c'est pareil. Alors j'ai pris cette petite allée Ah ouais il y a des concessions à perpétuité Et c'est gravé dessus Parce que au dos en fait Parce que là je suis dans ma petite allée Mais du coup il y a certains monuments qui me tournent le dos Et il y a gravé dessus concessions à perpétuité Alors, passez ma petite allée, je me trouve face à un monument avec deux chouettes. Il est érigé bien droit, qui repose ici. Ici repose Marie-Renne Hens, épouse en seconde noce de P.L. Loresisque, née à Paris le 10 juin 1790 et décédée le 11 octobre 1884. Ici, je pense également qu'on a ses parents. Ici repose, enfin sur le dessus est noté, ici repose... Pierre-Léonard Lorsisque. Ah non, ces beau-parents, du coup. Ah bah non, son mari ! PL ! Pierre-Léonard Lorsisque, architecte du palais de l'ambassade de France, de l'église Saint-Louis et de la chancellerie à Constantinople. Né à Paris le 20 avril 1797 et décédé le 29 juin 1866. Oh waouh ! J'avais pas vu, mais en fait, là, je viens de terminer ma phrase et je vois des  pieds je fais mais what pourquoi il y a des pieds parce qu'en fait un peu plus haut quand on regarde ils sont représentés c'est un peu glauque en même temps c'est beau mais c'est glauque en fait sont représentés dans un sarcophage en fait on voit la tête dépasser les pieds dépassés donc sur ce monument vous avez monsieur à gauche madame à droite vous avez l'enfant au milieu qui lui est décédé à l'âge de 7 ans et en dessous vous avez la seconde femme de pierre léonard l'eau russisque qui repose également ici. Il faut que je vous prenne les pieds. Mais il faut que je trouve un bon angle, parce que ce matin, il y a du soleil. Ah là là, je ne vais pas me plaindre, il fait beau. 

Alors, on fait un point porcelaine. J'en ai vu trois depuis que je suis arrivée. J'essaie de trouver un chemin pour aller sur le bord sans forcément marcher sur quelqu'un. Parce que forcément, on est sur un cimetière parisien, il y a énormément de monde, etc. Et donc les sépultures sont collées les unes aux autres, littéralement. Et puis là, je suis en train de me retourner et je vois des appartements. Putain, j'adorerais vivre là, vraiment. Alors côté loyer, on doit être sur quelque chose de très cher. Le matin, tu sais, tu prends ton p’tit café sur ton balcon, tu dis bonjour aux corbeaux, c'est cool ! Alors ici... Charles Baudin, ministre plénipotentiaire, né le 1er avril 1823, mort le 27 février 1892. J'avais bien que son nom me disait quelque chose. Alors si vous avez besoin d'une pause dans votre journée si vous venez visiter Paris. Vraiment, venez, parce que là, on est samedi. Alors certes, on est au mois d'août et à Paris, au mois d'août, il n'y a quasiment personne. Mais là, j'ai croisé deux personnes, en fait. 

Là, je suis face à une sépulture qui est ouverte. Je peux voir en bas. Salut ! Je vous la prends en photo, mais de toute façon, il fait trop sombre pour voir ce qui s'y passe. Je pense que ce n'est pas ici que je vais trouver la sépulture de Dalida. je vais reprendre le chemin principal je pense que c'est peut-être pas ici du tout non plus que je vais la trouver. De toute façon, j'ai le temps. J'ai plusieurs rêves dans ma vie. J'en ai vécu un en rencontrant Karim Guilhane, une actrice qui joue dans Doctor Who. Et ceux qui ne connaissent pas Doctor Who, c'est Nebula. Je l'ai rencontrée à une Comic Con. On a discuté, pris des photos, etc. Voilà. J'ai un deuxième rêve qui va se réaliser bientôt. J'ai un troisième rêve. Enfin non, j'en ai plein. Mais du coup, le troisième, là, c'est de voir la sépulture de Dalida. 

Alors, il y a des gens qui s'arrêtent. Je pense qu'il y a une personnalité. Ah oui ! Oui, c'est Dalida. Non, allez-y, je vous en prie, monsieur. Pas de soucis, je vous en prie. Je me trouve face à la sépulture de Dalida. Cette sépulture qui est... J'ai même pas les mots, en fait. Tellement c'est magnifique, phénoménal. On a une Dalida face à moi, grandeur nature, en statue. Elle est d'une blancheur, mais  Enfin, c'est crème, en fait, mais c'est magnifique. C'est c'est grand. Alors, elle n'est pas toute seule dans la sépulture. Il y a des membres de sa famille aussi. Mais là, face à moi, je peux lire Yolande Gigliotti, dite Dalida, qui nous a quittés le 3 mai 1987. Sa tombe est fleurie. Un monsieur vient de passer et déposer un bouquet de roses rouges. Je l'ai pris en photo. Je vous montrerai la photo. Je trouve ça très mignon. Et puis, sa réaction à ce monsieur, ça a été bon. Voilà, c'est fait. Il était un peu ému. C'est ouf, hein. Là, j'ai des frissons rien qu'à la regarder, en fait. Mais voilà, c'est Dalida. Elle apporte tellement par sa musique. 

Dalida, de son vrai nom Yolanda Gigliotti, était une chanteuse et actrice d'origine italo-égyptienne, véritable star de la chanson française des années 1950 jusqu'aux années 80. Son destin, fait de lumière et d'ombre, fascine encore aujourd'hui, et son lien avec Montmartre est profond. Née en 1933 au Caire, Dalida fait de Montmartre son quartier de cœur. En 1962, elle achète un hôtel particulier sur la butte Montmartre et elle y vivra jusqu'à sa mort. Elle devient une véritable figure montmartroise participant à la vie du quartier. En 1987, à 54 ans, au sommet de sa carrière, au sommet d'une carrière qu'elle trouve pourtant vide de sens, Dalida se donne la mort dans sa maison de Montmartre, laissant un mot déchirant. « La vie m'est insupportable, pardonnez-moi. » Dalida aura des funérailles nationales, une foule immense assistera à son enterrement à l'église de la Madeleine, puis son corps sera conduit au cimetière de Montmartre, ici, division 18. Comme je vous l'ai dit, sa sépulture est à l'image de la star qu'elle était. C'est un monument d'un blanc immaculé qui attire l'œil dès qu'on entre dans la section 18. Je vous le disais, c'est une statue en taille réelle, debout, les bras légèrement écartés dans un geste d'accueil, vêtue d'une robe drapée. Derrière elle, on voit un grand disque doré qui figure comme un soleil rayonnant. C'est l'œuvre du sculpteur Alain Asselin qu'il a réalisée en 1987. Il a choisi de représenter Dalida comme une divinité égyptienne auréolée d'un soleil. Un clin d'œil aux origines de la chanteuse et à son aura quasi mythique. Très vite, cette tombe est devenue un véritable lieu de pèlerinage. Des admirateurs du monde entier viennent s'y recueillir, déposer des fleurs, comme le monsieur tout à l'heure, et des messages. 


Le cimetière de Montmartre est souvent qualifié de « nécropole des artistes » car il a accueilli dès le XIXe siècle de nombreuses personnalités du monde des arts, de la musique et de la littérature. Arpenter ses allées, c'est un peu comme feuilleter un panthéon romantique. On y croise les noms de compositeurs, de peintres, de poètes célèbres, souvent gravés en lettres dorées sur le marbre. Parmi eux, on peut citer par exemple le grand compositeur Hector Berlioz, décédé en 1869, auteur de la symphonie fantastique dont la dépouille repose ici, aux côtés de son épouse, l'actrice irlandaise Harriet Smithson. femme tombée amoureuse de lui après l'avoir vu sur scène qui fut la muse de Berlioz. Il composa sa symphonie fantastique en 1830 en étant obsédé par Harriet qu'il ne connaissait pas encore. Harriet finit par épouser Berlioz et après sa mort en 1854, il l'inhuma à Montmartre en témoignage de son amour. Sur leur tombe, on peut lire le nom de cette inspiratrice méconnue. Harriet Smithson, épouse de Hector Berlioz, rappelle d'une histoire d'amour qui a laissé son empreinte dans la musique. Non loin de Berlioz repose un autre géant de la musique, le compositeur Jacques Offenbach, décédé en 1880, père des célèbres opérettes du Second Empire. Montmartre abrite également la dépouille d'Henri, Aine, le poète allemand, auteur de Loreley, qui vécut en exil à Paris et mourut en 1856. Du côté des lettres françaises, on retrouve le romancier Stendhal, décédé en 1842, auteur du Rouge et le Noir, qui vécut ses dernières années dans le quartier de la Nouvelle Athènes, non loin de Montmartre. Sa tombe a une histoire particulière liée au pont, comme on l'a vu, mais elle est toujours là, sobre, portant son véritable nom, Henri Bale. Un autre monument littéraire a séjourné ici, Émile Zola, décédé en 1902, le grand écrivain naturaliste, celui qui m'a filé des cauchemars en première. Zola fut enterré à Montmartre à sa mort, mais ses cendres ont été transférées au Panthéon en 1908, en reconnaissance de son rôle dans l'affaire Dreyfus et de son œuvre immense. Sa tombe de Montmartre est donc aujourd'hui un cénotaphe, un tombeau vide honorant sa mémoire, où repose encore sa veuve Alexandrine et d'autres membres de sa famille. Montmartre, c'est aussi la dernière demeure de nombreux peintres et sculpteurs. Le grand artiste impressionniste Edgar Degas, décédé en 1917, repose en 4e division. Non loin de là se trouve la tombe de Gustave Moreau, décédé en 1898, peintre symboliste visionnaire dont le musée personnel se visite encore dans le 9e arrondissement. On peut aussi mentionner Harry Schaeffer, peintre romantique d'origine hollandaise, ou encore Henri de Rochefort, polémiste et journaliste dont le monument funéraire est surmonté d'un buste. On trouve aussi Alphonsine Plessy, plus connue sous le nom de Marie du Plessy, décédée en 1847. Je vous en parle juste après, parce que son histoire est digne d'un roman. Ce cimetière ressemble vraiment à un musée à ciel ouvert de la culture du XIXe siècle. A chaque tournant d'allée, on peut tomber sur un nom qui évoque une rue de Paris ou une œuvre célèbre. C'est un lieu d'inspiration pour les vivants. On croise souvent les amoureux de l'histoire, plan à la main, cherchant tel ou tel tombillustre. Alors là, ce que je vois depuis tout à l'heure, ce sont des caveaux familiaux, de grandes sépultures, de grands monuments. Et c'est magnifique et paisible. C'est qui là-bas ? Personne. Je viens de croiser des touristes qui m'ont demandé c'est qui là-bas. Mais gars, en fait, je pars en exploration. j'ai pas besoin d'avoir un attrait particulier pour aller voir quelqu'un. Enfin bref, c'est très mignon. Et puis là je repars et je repasse devant Dalida et il n'y a plus personne. Et je suis en train de me dire, dis-lui merci pour tout ce qu'elle a apporté, pour tout ce qu'elle apporte encore. Je pense qu'elle n'a pas pris la mesure de son vivant et en général c'est ce qui se passe du vivant des arts de certains artistes. Je pense qu'elle n'a pas pris la mesure des paroles de ses chansons et que ça parle encore aujourd'hui. Ouais, c'était mon petit moment poétique. Un petit moment de grand respect. pour cette dame. Donc voilà, l'épisode est terminé. Non, je déconne. Genre, ça y est, j'ai vu Dalida, maintenant, je peux rentrer chez moi. Non, non, non, non. Il est 11h, j'ai prévu de rester chez jusqu'à 16h. C'est-à-dire que là, je fais un premier tour, où je découvre, ensuite, je vais regarder un plan. Avec ce plan, je vais aller à telle et telle sépulture pour vous prendre des vidéos et des photos. puis voilà, du coup ouais, 16h 

C'est rigolo parce que là je suis devant une sépulture, alors je suis passée devant tout à l'heure en y allant, mais là ça ressemble à un bunker ou à une cheminée. Auguste Ricard de Montferrand, architecte français, d'où l'architecture de cette sépulture. Décédé en 1858, hommage de la ville de Saint-Pétersbourg reconnaissante, musée national, cathédrale Saint-Isaac, 25 octobre 2018. Ok. En fait de face ça paye pas de mine quand on passe devant, mais quand on repart on se dit « wow c'est quoi » . Je tenais aussi à vous dire merci, parce que j'ai eu beaucoup de messages après l'épisode de Lille, de personnes qui m'ont dit « Hey, mais moi j'écoute ! » Parce que si vous ne l'avez pas écouté jusqu'au bout, au milieu de l'épisode, je me dis « Mais est-ce que vous écoutez vraiment mes épisodes jusqu'au bout ? » Parce qu'ils sont longs et ça m'embête un petit peu. Et j'ai eu plusieurs personnes qui sont venues vers moi en disant « Hey, mais moi j'écoute ! » Donc merci beaucoup d'avoir répondu, c'est gentil. Donc là, je viens de faire la partie gauche après l'entrée du cimetière. Face à moi, il y a un rond-point, et une grande allée, et ensuite, il y a la partie droite. Donc là je me trouve sous le pont où il y a de nombreuses sépultures. Et donc, sous le pont, on a des sépultures qui sont très anciennes. Ici, j'ai un dessin, une personne inhumée en 1892, 1856, puisque forcément, ça date de la construction du cimetière. Alors, je vous parlais de la poussière tout à l'heure, sous le pont, effectivement, c'est ce que je peux constater, c'est très poussiéreux. Alors, ici, on a la sépulture Dellamare Bix... Biachsel ? Excusez-moi. Je vous la prends en photo si vous arrivez à décoder. Mais à l'intérieur, il y a des mosaïques et c'est magnifique. Alors, à l'intérieur, il y a une mosaïque représentant Jésus-Christ. Et il y a aussi la représentation, je ne sais pas si c'est une pleureuse ou... Il me semble que c'est en marbre blanc. Alors. Où vais-je aller ? Est-ce que je prends l'avenue de la Croix, 19e division, après le rond-point ? Ou je prends le petit chemin et je finirai par cette grande avenue ? On va passer... Oh, il y a aussi un escalier ! Oh mon Dieu ! Je fais loupé-monte ! Je plaisante ! Il y en a partout, c'est magnifique ! Waouh ! Ou alors j'ai le choix, je peux prendre l'avenue du Buisson ou le petit escalier là-haut qui m'intrigue vachement. Vous savez quoi ? Je vais aller prendre l'escalier. Oh, waouh, la végétation est merveilleuse. La végétation est touffue, j'allais dire merveilleuse, mais oui, oui, oui. Alors, qui est cette personne qui m'intrigue ? Ah bah oui, bah voilà, qui est cette personne qui m'intrigue ? Ah bah, un peu de culture, ma brave Virginie. Émile Zola est face à moi, bonjour monsieur. Enfin non, sa femme. Bonjour madame, puisque monsieur Zola n'est plus là. Ses cendres sont au Panthéon. Sa tombe est majestueuse, en marbre rouge. Elle est surplombée d'un buste et ce qui est gravé, Émile Zola, 1840-1902, a reposé ici du 5 octobre 1902 au 4 juin 1908, date de son transfert au Panthéon. Madame Alexandrine Émile Zola, 1839-1925. Et ensuite on a le docteur Marguerite Émile Zola, décédé en 1962, le docteur Jacques Émile Zola, décédé en 1963, le docteur François Émile Zola, décédé en 1989 et François Leblond, décédé en 2005. Je suis en train de me dire qu'ici, en pleine automne, ça doit être tellement creepy et tellement beau. Vous savez, cette petite ambiance d'automne, où les feuilles ne sont pas encore tombées, bien marron, tout ce qu'on aime. Bah oui, je me dis que je reviendrai ici avec plaisir. 


C'est rigolo parce que tout à l'heure j'entendais des corbeaux, et ici maintenant j'entends quoi ? Des mouettes. Oh, c'est trop mignon ! Je me trouve devant la sépulture très sobre de Jean-Baptiste Saint-Grie, 1782-1824, miniaturiste. 


Alors ici, j'ai Jean-Léonore François Lemarois, aide de campagne de Napoléon. Témoin de mariage de Napoléon et Joséphine, général de division, comte de l'Empire, député de la Manche, père de France. Après on a l'énumération de ses bêtes. et grand officier de la Légion d'honneur, commandant de la couronne de fer, chevalier de Saint Louis. Ah, et cette plaque a été apposée par le souvenir français en 2004. Ah, là j'ai une tombe en anglais. Sacré to the memory of Elizabeth Bessfield Pickford, the wife of... Thomas Pickford, Esquire British Council in Paris, donc la femme d'un consul britannique. Elle est décédée le 1er février 1831 à 24 ans. Un modèle de vertu, de piété et d'affection. Et ici est aussi enterrée, donc also sacred to the memory of Thomas Pickford, donc son mari, décédé à 71 ans le 22 juin 1865. Et il a été consul britannique à Paris pendant 31 ans. Il y a toujours cette dame. Elle est trop mignonne, cette dame. Elle râle après les Ausha, elle va leur donner à manger. Oh, il y a le chat noir depuis tout à l'heure. Il y a le chat noir depuis tout à l'heure qui la suit comme ça. C'est fou, c'est trop mignon. Parce qu'il la suit depuis que moi je suis arrivée. Bon, là, elle lui râle un peu dessus, je pense. Parce qu'il la suit vraiment, il la colle et en fait, il se met entre ses jambes et il l'empêche de passer. Et là, je pense qu'il l'a mordu un petit peu. Ici je suis devant la sépulture de Alexandre Artot Célèbre violoniste belge, né à Bruxelles en 1815 et mort à Ville d'Avray en 1845. Tout enfant, il apprit le violon et montra des dispositions extraordinaires. Conduit à Paris, il reçut des leçons de Rodolphe Kreutzer, suivit les cours du conservatoire et il remporta le premier prix de violon en 1828. Arthaud avait alors 13 ans. Donc là c'est un panneau qui est mis en place par la mairie de Paris. Je vais descendre, je vais tomber. Je vais aller reprendre la grande allée principale. C'est rigolo, il ne me semble pas avoir vu un seul banc encore. Juste un à l'entrée. C'est différent d'Arras parce que par exemple, à Arras, il y a des bancs dans les... Ah si, je suis en train de mentir, il y a des bancs.


 Attention, on va croiser une visite guidée ! Pareil, on va faire un petit point poubelle. Les poubelles sont mises sur les côtés de l'allée, pas très cachées, etc. C'est pas pensé. Il faudrait que quelqu'un dans l'urbanisme pense à cacher les poubelles. Ou à faire à peu près comme à Lille aussi, mettre dans le paysage en fait. Est-ce qu'elles se glissent dans le paysage ? Ah, je suis devant la sépulture de Stendhal, à Henri Bayle. Stendhal, ses amis de 1892. Sa sépulture est en pierre blanche. et en marbre également. Je pense qu'elle a été refaite après et que la sépulture qui est contre la tombe est d'origine. Et ensuite, je pense que par souci... Oui, mais en même temps, il a été déplacé, Stendhal. Oui, c'est normal alors. Et quelqu'un a déposé un crayon. Je suis ici devant la sépulture de Michel Berger et France Gall, qui est tout entourée de verre. Alors c'est rigolo parce que sur le sol, j'ai l'impression que ce sont leurs autographes qui sont... Bah oui, c'est ça en fait. Le nom Michel Berger est signé par Michel Berger lui-même et France Gall pareil. Pas loin, on trouvera la sépulture de Jeanne Moreau. Décédée en 2017, son arrivée au cimetière fut discrète, mais désormais, son nom s'ajoute à la liste des grandes dames du spectacle de Montmartre, honorée par les visites guidées. Et puis, il y a des personnalités du théâtre inhumées ici, comme par exemple Sacha Guitry, décédé en 1957, que j'ai croisé à l'entrée en arrivant, dramaturge, acteur et cinéaste, il fut l'un des plus célèbres hommes de théâtre de la première moitié du XXe siècle. Comme je vous l'ai dit, sa tombe est facile à repérer, juste après l'entrée principale, à droite, au bord de l'avenue des Polonais. Il est enterré avec sa dernière épouse, l'actrice Lana Marconi-Guitry, également mentionnée sur la pierre tombale. Alors ici, par hasard, je me suis arrêtée devant une tombe, puisque j'y vois plusieurs médailles. J'y vois quatre médailles, donc je m'arrête. Déjà, ce que je vois face à moi, c'est le visage d'une personne sous verre. Et je lis « Miss Bluebell, Margaret Kelly, Lebovicci, 24 juin 1910, 11 septembre 2004. » Et en dessous, « Jean-Paul Lebovicci, 24 août 1947, 10 janvier 1996. » Et je me dis, c'est bizarre quand même, qui est cette personne ? Donc là, je viens de faire une micro-recherche. Et Margaret Kelly, Lebovicci, est née à Dublin. en 1910 et c'est une danseuse franco-irlandaise plus connue sous le nom de Miss Bluebell et elle est la fondatrice des Bluebell Girls du Lido de Paris. Et elle se trouve à côté de Charles Huot de Goncourt et Cécile Huot de Goncourt. Charles était un ancien officier supérieur et officier de la Légion d'honneur. Et ensuite, j'ai face à moi aussi Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt. Et juste derrière, j'ai Edouard Nadeau. décédé en 1928 allez monsieur Nadeau faites pas votre timide j'arrive on va reprendre là l'aller à l'inverse vous voyez je reste sur ce que tout à l'heure le monsieur m'a demandé tout à l'heure j'ai croisé un groupe de touristes et ce monsieur m'a dit c'est qui par là ? je l'ai regardé et je me suis dit non il n'y a personne de célébrité et Depuis tout à l'heure, ça me trotte dans la tête parce que je me balade au cimetière, je suis là en train de prendre des photos, de me dire « allez, on va essayer de trouver une célébrité » , etc. Et en fait, moi, le comportement du monsieur m'a pas choquée, mais je suis en mode « y a qui par là ? » genre « ah, y a une célébrité à voir, allez, on y va » . Mais ouais, je sais pas, sa question m'a un peu choquée. Du coup, je me demande si... Enfin, je sais pas. Bref, si on n'oublierait pas quelque part le Ah, je sais pas. Si à force de vouloir voir des célébrités, on oublie l'humain qu'il y a autour. Ah bah ! Je viens de me tourner et je viens de voir la sépulture de Michel Galabru. Bonjour, monsieur. Alors, je suis passée devant tout à l'heure, mais à côté de la sépulture des Goncourt se trouve un caveau. Donc c'est marqué dessus famille, Félix et après je ne sais pas. Mais de chaque côté de la porte, il y a deux personnages égyptiens. Et donc la personne inhumée ici est décédée en 1829. Je vais aller vers le monument néo-gothique que j'ai vu tout à l'heure. Oh, c'est joli ça derrière. Oh là là. Je vais voir ce que c'est. Derrière le monument de France Gall, il y a quand même une très grande sculpture de France Gall et Michel Berger. Encore une petite couronne en porcelaine. Passion porcelaine. C'est quoi là-bas ? Il y a une croix en bois ici. Alors, 1916, 1921. Waouh, le monument néo-gothique est magnifique. Très bien préservé. On a des anges qui le surplombent. On a une nef. Il y a une petite allée. Allons dans la petite allée. Après, il y a des jolis détails comme ici sur cette porte de caveau. Petit ange. Là en fait, je me suis avancée dans le cimetière et j'ai... comment vous dire ? Il y règne un silence, mais... silencieux ? Non vraiment. Enfin, on est à Paris, et le silence qui est là, ce qui règne, c'est fou. Oh ! Donc là, je suis proche d'un caveau, d'un secrétaire de la Société pour l'abolition de l'esclavage. avocat puis conseiller à la cour de cassation, député d'Eure-et-Loire et de la Vendée représentant d'Eure-et-Loire à l'assemblée constituante , défenseur des déportés de la... et après je n'ai pas le mot... Qui est cette personne ? Waouh ! Déjà il a un buste, ensuite il y a une sculpture aussi, juste à côté, sur l'autre pan de mur de la sépulture. Virginie, qui est cette personne ? Qui êtes-vous monsieur ? Eh bien je ne sais pas, voilà. Je n'ai pas noté, ça s'est effacé. Eh bien je chercherai monsieur et je vous mettrai en commentaire qui est cette personne. Il est surtout l'auteur du recueil des anciennes lois françaises de l'histoire de Justinien, etc. Et le nom est effacé. Crotte ! Une autre chapelle néo-gothique. Oui, ce ne sont pas des monuments, c'est des chapelles. Depuis tout à l'heure, je vous dis monuments, monuments. Mais si vous faites attention, enfin, voilà, si vous faites attention aux mots, je suis désolée, vos poils ont dû s'érisser. Ce sont des chapelles. Dès qu'à vous, les régions ont chapelles. Je viens de voir quelque chose qui m'intriguait. Un monument... Oh, là aussi ! Tout m'intrigue ici. Allez ! On va aller voir les choses là-bas. Il y a beaucoup d'artistes aussi ici qui me sont inconnus. Moi, par exemple, ici, on a Emmanuel Charolle. Je devine que ce monsieur devait être artiste. Une dame centenaire ici que je viens de croiser, 1912-2012. Je suis devant la sépulture d'une actrice, Monique Dorcel, 1930-2025. Et à côté d'elle, une artiste peintre de la place du Tertre, Maria... Maria. Je vais l'appeler juste Maria. Puisque le nom est très compliqué, mais sa photo est très jolie. Elle est née en 1927 et décédée en 2023. Après ici, pour moi, il y a un petit côté angoissant. Parce que les allées sont tellement longues que quand tu rentres dans une allée, tu voudrais t'en échapper, mais tu peux pas. Tu dois retourner au bout de ton aller. Et je trouve ça hyper angoissant de ne pas avoir d'échappatoire. Enfin si, l'échappatoire, ce serait de passer au-dessus d'une sépulture, mais c'est pas poli du tout. Laissez-moi sortir ! Il y a beaucoup de porcelaine noire ici. Noire, sombre, mauve, très foncée. Je l'adore, ces couleurs. Ça change. C'est rigolo parce que les gens en fait, ils passent, les gens que je croise passent derrière des monuments etc. Et ils tournent des fois et j'ai l'impression de les perdre vous savez. Ils passent et on ne les voit pas. On ne les voit pas continuer. Du coup c'est très drôle parce que je me dis ah ils sont rentrés quelque part. Allez on va repartir du côté de France Gall et Michel Berger et on va retourner. On va continuer notre visite. Un chat ! Salut ! Tu me fais un sourire pour la photo ? Oh ! Il y a aussi le petit chat noir ! Salut les gars ! Ah c'est parce que... Ils ont eu à manger c'est pour ça. Vous avez eu à manger ? Pas la peine de me regarder avec tes gros yeux toi ! Je vous prends juste en photo. Hop ! Alors ensuite... J'ai vu un point d'interrogation... Je vais aller voir le point d'interrogation... Il faut que je fasse pareil, il faut que je fasse demi-tour ! Sinon je vais aller dans une allée et je vais digresser. Pas envie, pas envie. Allez. Tiens d'ailleurs, j'y pense, je vais vous mettre à contribution. Qu'est-ce que vous voulez pour l'année prochaine ? Est-ce que vous voulez encore des cimetières, et dans ces cas-là, gérer dans une autre région, explorer d'autres cimetières ? Ou est-ce que vous voulez autre chose ? N'hésitez pas à m'envoyer des petits DM sur Insta, en me disant, Virginie, moi j'aimerais bien... en été, faire ça. Alors, on évite de me dire, fais le tour des morgues de France, même si j'aimerais bien, en fait. Mais, par raison, par souci d'hygiène, de confidentialité, de respect des défunts, etc., etc., voilà. Je vous jure, j'avance et là, il y a le petit chat noir, en fait, que j'ai croisé tout à l'heure. Et il me regarde de loin. J'ai l'impression qu'il va m'attaquer, vous savez, ou en mode, qu'est-ce que tu fais encore là ? Tu es sur mon territoire. Bonjour petit chat. Oui non je m'en vais, il ne me chasse pas. Il vient de me chasser comme mon chat chasse les mouches. Enfin il vient de me faire un miau miau miau comme un chat chasse les mouches. Oui bah c'est bon, je m'en vais. Il n'y aura pas de troisième sommation monsieur. Alors ici, je suis face à la sépulture colossale du duc de Montmorency, décédé en 1829. Ici repose Anne-Françoise Charlotte de Montmorency-Luxembourg, veuve d'Anne Léon, un duc de Montmorency, né le 17... Voilà, 1732. Et donc, c'est une sépulture... Au-dessus, j'ai une très grande obélisque. Et puis à côté, j'ai la famille Gilbert. Ce qui est drôle, c'est que j'ai l'impression d'être face à un fauteuil. C'est monumental. Madame Durand, née Jeanne Fauché, 1889-1985, madame. Waouh. Waouh. Ça, c'est très joli. Sépulture Marc-Lejeune, famille Kodic. Très imposante. Paulignac-Miresse ici. Il y a des colonnes, c'est impressionnant. Et il y a une petite allée. Les chapelles érigées là en monument sont magnifiques. Je les trouve majestueuses, respectueuses. Voilà, on sent l'argent aussi. Alors ici, je suis face à la sépulture de Léon Rostand, professeur à la faculté de médecine de... Paris, décédé en 1866. Il y a des bustes dont les détails sont très bien faits, comme ici le buste de Gustave Chaudet, décédé le 23 mai 1871. Le détail dans les yeux est bluffant. Depuis tout à l'heure, je parle de nom d'homme. Mais parmi ces figures illustres, longtemps l'histoire n'a retenu presque exclusivement que les hommes. Les écrivains, les compositeurs, les hommes politiques. Et ça, on l'a vu, notamment à Lille. Pourtant, le cimetière de Montmartre abrite également de nombreuses femmes au destin fascinant. Aujourd'hui, il y a des visites guidées thématiques qui mettent d'ailleurs à l'honneur ces grandes dames du cimetière, dont certaines au parcours remarquable et d'autres tombées dans l'oubli, car il est vrai que les femmes sont restées longtemps en marge d'une histoire écrite par des hommes. Vous me voyez venir, hein ? Allez, on part sur les traces de quelques-unes de ces femmes qui reposent ici. Commençons par l'une des plus romanesques, Alphonsine Plessy, dite Marie du Plessy. Morte à 23 ans en 1847, cette jeune femme d'humble origine devint la célèbre courtisane dont la brève vie a inspiré le personnage de Marguerite Gauthier dans La Dame aux Camélias, le roman d'Alexandre Dumas fils, puis l'opéra La Traviata de Verdi. Oui, oui, la touchante héroïne aux camélias blancs dans le décolleté, c'était elle. Alphonsine, ou Marie du Plessy, était d'une beauté et d'une intelligence qui ont marqué la haute société de l'époque. Sa tombe, à Montmartre, est assez simple, mais des admirateurs de l'histoire de la Dame aux Camélias viennent encore s'y recueillir. Une autre femme de lettres repose ici, Delphine de Girardin, décédée en 1855. Poétesse et chroniqueuse spirituelle, elle tenait au XIXe siècle un salon littéraire couru par Victor Hugo et Balzac, et elle-même écrivait sous le pseudonyme de « Vicomte Charles Delonnet » . Sa tombe rappelle sa contribution littéraire, trop souvent méconnue de nos jours. Près d'elle, repose Maria de Rem, décédée en 1894, pionnière du féminisme en France, cofondatrice en 1893 de la première loge maçonnique mixte, le droit humain, pour promouvoir l'égalité des sexes. Maria de Rem, journaliste et libre-penseuse, a mené de son vivant de nombreux combats pour le droit des femmes et repose non loin de tant d'artistes qu'elle admirait. On va continuer avec Juliette Récamier, décédée en 1849, célèbre femme d'esprit dont le nom évoque ses salons littéraires où se refaisait le monde sous l'Empire. Madame Récamier, connue pour sa grâce, et le fameux canapé Récamière qui porte son nom, fut une amie proche de Châteaubriand. Sa tombe relativement sobre ajoute une touche d'élégance mondaine à Montmartre. Le cimetière recèle également de femmes du monde du spectacle, parfois tombées dans l'oubli. Savez-vous par exemple que Louise Weber, dite la Goulue, la plus fameuse danseuse de cancan du Moulin Rouge, repose à Montmartre ? La Goulue, muse de Toulouse-Lautrec et reine du French cancan, fit danser tout Montmartre à la belle époque. Mais le destin de cette femme éprise de liberté fut tragique. Après avoir connu la gloire sous les lumières du cabaret, elle finit sa vie dans la misère, vendant des cacahuètes et des cigarettes dans des fêtes foraines. Elle mourut en 1929, quasiment oubliée de tous. Sa dépouille fut transférée ici, au cimetière de Montmartre, des années plus tard. Sur sa tombe, qui se situe division 31, figure son surnom, la Goulue, comme pour redonner une identité à celle qui fut un temps la reine de Montmartre. Parmi les artistes de la scène féminine enterrée ici, il faut aussi citer Renée Falconetti décédée en 1946, inoubliable interprète de Jeanne d'Arc dans le film de Dreyer La Passion de Jeanne d'Arc, en 1928. Il y a également une danseuse, Emma Livry, décédée en 1863. Élève de Taglioni, elle était l'espoir du ballet romantique, mais elle trouve la mort tragiquement à 21 ans, brûlée en Seine, lorsque son tutu prend feu. Le cimetière de Montmartre accueille aussi une figure du féminisme lesbien contemporain, Cathy Bernheim, pionnière du mouvement de libération des femmes dans les années 70. cofondatrice des Gouines Rouges, le premier groupe lesbien militant en France. Cathy Bernheim est décédée en avril 2025 et a été inhumée ici même à Montmartre. Mais la liste de ces femmes dont je viens de vous parler est loin d'être exhaustive. Il y en a tant d'autres. D'ailleurs, le site de la mairie de Paris a édité une carte qui est disponible en ligne où figure uniquement le nom de grande femme à Montmartre. personne monsieur je me balade et je me dis ouais ah pas spécifiquement je me balade et au gré de mes... ouais voilà tout à l'heure j'ai vu michel galabru par hasard si si alors il est vraiment tout dans le fond oui en face de goncourt Et bien de l'autre, juste en face, en face vous avez Galabru. Oui. Oui. D'accord. D'accord, ok. D'accord, ok. Elle est là. Elle est là. Ok, super. Merci beaucoup. Michel Galabru, il est devant les Goncourt. Je vais voir. Voilà. Merci beaucoup. Merci, monsieur. Bonne journée à vous. Alors là, je suis devant la tombe de Heinrich Heine. Je vais aller voir Jeanne Moreau et ensuite, il faudra que je retourne pour redescendre les escaliers. Et ce monsieur a disparu. Le monsieur à qui je parlais a disparu. Alors ici, je suis face à la sépulture de Anatole, garde champêtre de la commune libre du Vieux Montmartre. Et sa cantinière, Mique. Il y a des dames qui nourrissent un chat. C'est rigolo parce qu'à Paris, il y a des associations qui nourrissent les chats dans les cimetières. Parce que je connaissais l'association du Père Lachaise, au Père Lachaise. Mais là, je me rends compte qu'ici, ça fait deux associations qui nourrissent les chats. Il y a beaucoup de Dreyfus. J'arrête pas de voir le nom Dreyfus, mais sur plein plein de sépultures. Voilà, la sépulture de Jeanne Moreau qui s'efface un peu. Et le monsieur avait raison, parce que la sépulture de Jeanne Moreau est très simple. Ici, on a des morts pour la France de 1944. Ah, professeur de piano. Alors, Marie. Marie Jules, née Martini. Qui l'a fait ? Jules Marie, célèbre romancier populaire et auteur dramatique français, décédé en 1929. Paris en 1922. Il a publié avec un succès toujours croissant depuis 1880 un très grand nombre de romans populaires. Les plus importants, on a Les Nuits Rouges ou L'Irlande en feu en 1881. Un coup de révolver en 1882. Le roman d'une figurante édité à des milliers d'exemplaires en 1883. Mais je vais repartir dans mon escalier là. L'escalier que j'ai vu tout à l'heure, je suis sûre que j'ai loupé mon escalier. Je vais refaire demi-tour je crois. Alors cet épisode, il est un peu plus solennel. Je vais avoir un peu moins de bloopers, je crois, de petits moments rigolos, parce que je ne connais absolument pas ce cimetière. Et ma mission, en fait, quand je visite ces cimetières, c'est de vous les montrer, de vous les présenter, de vous les faire vivre avec moi, etc. Et d'être le plus naturel possible. Mais là, je vous avoue, je suis intimidée, parce que je ne le connais pas. Et j'ai envie de voir le plus de choses possibles pour vous les partager. Allez, on va retourner un petit... d'escalier en fait je me suis perdu je crois je repasse pas dans mon escalier et puis j'étais là ou au angis en fait j'étais en mode waouh un gisant et puis j'avance au des sphinx enfin voilà je vous prends tout ça en photo vous les verrez dans la story instagram ah bah oui voilà pourquoi je faisais waouh comme ça Parce que le gisant face auquel je suis est le gisant d'Alexandre Dumas. Et à côté du gisant d'Alexandre Dumas se trouve cette sépulture avec les deux sphinxes. Laver France, Théodore France, Catherine Stadler France, Joseph Laver, etc. Enfin voilà, c'est une famille que je ne connais pas. Mais cette sépulture est merveilleuse. Et elle est ornée d'un hibou sur le dessus. Alors à l'entrée, je vous parlais que la mairie de Paris avait mis à disposition des plans plastifiés. Mais pendant toute la balade, pendant toute la visite, vous avez aussi des panneaux qui rappellent qu'il existe un plan interactif. Donc vous avez un petit QR code qui va vous permettre de géolocaliser les tombes de personnalités et les bâtiments du cimetière. Donc là je vais descendre les escaliers et passer vers cette partie du cimetière. Depuis que je suis allée au cimetière de l'Île, au cimetière de l'Est à l'Île, une question me trotte dans la tête et je n'ai toujours pas googlé et je m'en veux pour ça. Quelle est la différence entre une corneille et un corbeau ? Voilà, on en est là. Parce que j'ai envie de vous dire « Ah, j'entends les corbeaux ! » « Ah, j'entends les corbeaux ! » Mais en fait non, c'est peut-être une corneille. Et peut-être que la corneille ne crie pas comme le corbeau, je ne sais pas, ou inversement. Tant de questions qui méritent une réponse. Je sais pas vous, mais je sais que je le dis à chaque fois, mais l'atmosphère des cimetières c'est tellement reposant. Certains diront « ouais non mais elle est folle d'aller se balader dans les cimetières etc etc » alors pas vous qui m'écoutez. Mais des gens potentiellement de mon entourage etc ou pas. Bah non, non je ne suis pas folle parce que déjà c'est l'histoire. D'accord, là je suis en plein milieu de l'histoire de Paris. Architecturalement parlant, je suis désolée, mais je n'ai pas fait de recherche, etc. sur les différents architectes, les différentes architectures, etc. Mais je me régale en fait. Visuellement, je me régale. Et intellectuellement aussi, puisque j'ai appris des choses en préparant cet épisode. J'en apprends encore, arrivé ici. J'adore aller me balader au musée, mais moi je vois les cimetières comme des musées. Ah ! Ici je suis devant la sépulture de Joseph Granchet, professeur à la faculté de médecine de... Paris. Il est décédé en 1907. Médecin des hôpitaux. Membre de l'Académie nationale de médecine. Renommé pour ses travaux sur la tuberculose et les maladies de l'enfance. Collaborateur de Pasteur. Il pratiqua la première vaccination antirabique. Chef du service de la rage à l'Institut Pasteur. Et à son décès, sa femme Rosa Abreu-Granchet a décédé en 1926 et continue l'oeuvre de son époux et fit construire la maison de Cuba à la cité universitaire. Je vais faire demi-tour. Alors à la question, est-ce qu'il faut une très bonne condition physique pour visiter les cimetières, j'ai envie de vous dire oui. Parce que si vous ne l'avez pas le jour J, le lendemain, votre corps vous rappelle qu'il fallait la voir. Alors si vous posez la question... Si vous ne vous la posez pas, de toute façon, je vous en parle. Je ne vais pas devant une sépulture en mode « il faut que je voie ça, je prends une photo, je me casse » . Non. Je me recueille toujours devant la sépulture. J'ai toujours un moment de silence ou un moment où j'essaie de penser à la vie de la personne. C'est absolument pas religieux, rien du tout. C'est par respect pour la personne qui est inhumée là. Comme tout à l'heure, Dalida, je lui ai dit merci dans ma tête. Voilà. Toujours une petite pensée pour la personne qui est inhumée là. Pas simplement un corps posé là, que je viens juste de voir par curiosité. J'ai l'impression de me justifier, mais en fait, je ne me justifie pas. C'est simplement que depuis que je visite les cimetières, depuis le début de l'été, je réfléchis beaucoup à... Est-ce que c'est pas intrusif ? Est-ce que t'es pas en mode, je regarde, je m'en vais ? Sans avoir d'état d'âme, sans avoir de respect. Simplement, j'arrive, je prends une photo parce que c'est beau, et je me casse. Enfin, voilà, il y a toute cette notion de respect qui me semble... importante et je réfléchis beaucoup à ça parce que là tout à l'heure j'ai croisé un monsieur qui m'a dit il y a qui là bas etc etc donc ça me fait beaucoup réfléchir à notre position à nous humains sur la visite des cimetières à titre touristique bien sûr alors c'est très joli on dirait une sirène c'est une sirène Mimi Barthélémy née à Port-au-Prince en 1939 décédée en 2013 à Paris Mimi Barthélémy conteuse haïtienne née à Armand Et avant de vous proposer un parcours de découverte dans le cas où vous auriez envie de venir visiter ce cimetière de Montmartre, je vais aller terminer ma propre visite avec la Dame aux Camélias. Alors la sépulture d'Alphonsine Plessis est surélevée, elle est blanche. Et c'est rigolo parce qu'il y a des lèvres, il y a des bisous. Alors il y a ses lettres gravées or, il y a des dessins, des gens qui auraient embrassé sa pierre tombale. Et il y a une photo d'elle. Alphonsine Plessy, décédée en 1847, la Dame aux Camélias. Héroïne sous le nom de Marguerite Gauthier du célèbre roman d'Alexandre Dumas Fils. Marguerite Gauthier, surnommée la Dame aux Camélias, vit dans le tourbillon des balles, des soupers et des plaisirs. Mais si elle a bien des amants, elle n'a jamais connu l'amour. Elle rencontre un jeune homme bon, loyal, candide, Armand Duval. Ce qu'elle lui demande, ce n'est ni le plaisir, ni la fortune, c'est son amour, enfin c'est son cœur même. Il le lui donne. Les deux amants se retirent donc dans un frais Cottage où ils oublient le passé. Ah c'est rigolo, ils sont fêtes. Enfin voilà, je vais vous prendre en photo le panneau. La ville de Paris, dans le cadre du printemps des cimetières, a placé des panneaux. Donc on a un extrait du registre biographique des célébrités rédigées entre 1941 et 1950 par le conservateur du cimetière Pierre Ducamp-Villet et un extrait du registre journalier à la date de son inhumation. Ah ! Et à côté de la Dame aux Camélias, j'ai la sépulture de Jean-Claude Brialy. Pour conclure cet épisode, je vous propose un parcours de découverte que vous pourrez suivre si un jour vous visitez vous-même le cimetière de Montmartre. C'est un itinéraire qui reprend les étapes de ma visite. Le point de départ, l'entrée principale, Avenue Rachel. Côté place de Clichy. Une fois entrée, prenez un plan du cimetière, disponible à l'accueil ou en ligne, et repérez la division 18 où se trouve Dalida. À droite... Vous montez les escaliers juste après l'entrée. Mais avant de filer vers Dalida, faites un détour immédiat sur votre droite en division 1 pour saluer Sacha Guitry, dont le tombeau se trouve à proximité de l'entrée. Puis avancez vers l'avenue des Polonais. Empruntez l'avenue des Polonais tout droit. Sur votre gauche, en longeant l'avenue, vous verrez la chapelle ornée de motifs dorés de Laure Permont, duchesse d'Abrantes, et un peu plus loin, la stèle de Juliette Récamier. Continuez jusqu'au bout de l'avenue des Polonais, et là, à l'angle avec le chemin des gardes, se dresse la tombe de Dalida. Juste derrière la tombe de Dalida, vous avez une magnifique vue sur le pont Colincourt. En longeant le chemin des gardes, qui descend légèrement, vous pourrez voir contre le mur la tombe de François Truffaut. A quelques mètres de François Truffaut, c'est Jeanne Moreau qui repose depuis peu. Continuez vers la division 20-21 et c'est là qu'on trouve le caveau de France Gall et Michel Berger, que vous ne pourrez pas louper. De la division 21, bifurquez vers la gauche pour rejoindre l'avenue Montébello, puis l'avenue Samson. Sur celle-ci... Ouvrez l'œil, la statue en pied du danseur Václav Nijinsky se trouve le long de l'avenue Samson. En poursuivant l'avenue Samson, traversez l'avenue Berlioz, qui porte le nom du compositeur enterré plus bas, pour pénétrer dans un réseau de petites allées. Là, vous allez repérer la tombe d'Hector Berlioz en division 5. C'est un monument assez imposant, surmonté d'une lyre en bronze. À côté, sur la même tombe, figure Ariette Smithson. Ensuite, toujours en division 5 ou 7, selon votre cheminement, cherchez la chapelle de Marie Duplessis, Alphonsine. Elle peut être un peu difficile à trouver car la pierre est ancienne. Une plaque, la Dame aux Camélias, aide à l'identifier. Ensuite, redescendez vers l'avenue Berlioz. Puis, tournez à droite sur l'avenue Hector Berlioz. Vous arriverez vers la division 27, où se trouve la tombe du poète Heinrich Heine. Un peu plus loin, en division 4, la tombe du peintre Edgar Degas est sobre. Simple dalle au ras du sol portant le nom de la famille Degas. Non loin de Degas, vous pourrez voir la magnifique chapelle de la famille Potocki, un petit temple à colonne d'inspiration grecque qui a été classé monument historique. Si vous montez vers la division 30, vous entrez dans une zone où sont enterrés plusieurs artistes étrangers. Ici repose par exemple Pauline Viardot Garcia, décédée en 1910, la célèbre cantatrice franco-espagnole. Sa tombe mentionne modestement Pauline Viardot, mais sachez qu'elle fut l'une des plus grandes voies du XIXe siècle. vous verrez la tombe de Maria de Rheim, qui rappelle son rôle de pionnière féministe. En redescendant tranquillement vers l'entrée principale, vous croiserez peut-être la tombe de Michel Galabru, si vous longez le mur côté ouest. Vous l'avez entendu tout à l'heure, il est face à la tombe des frères Goncourt. Et puis, vous repassez devant Sacha Guitry, pour boucler la boucle. Ce parcours, c'est juste une suggestion parmi tant d'autres possibles. Armez-vous d'un plan, que vous allez imprimer depuis chez vous. Armez-vous, armez-vous de l'application de la ville de Paris, du plan qui vous est fourni à l'entrée du cimetière. Perdez-vous. N'hésitez pas à errer hors des sentiers battus. Comme je vous le disais, la mairie de Paris met à disposition en ligne trois cartes du cimetière de Montmartre. Une carte dite « classique » , celle des concessions, une carte pour un parcours thématique sur les femmes et une carte des célébrités qui y reposent. 

J'espère que cet épisode spécial consacré au cimetière de Montmartre vous a plu et qu'il vous a donné envie d'en savoir plus sur ses destins fabuleux ou tragiques. 

Montmartre, c'est un cimetière où l'on peut rire, s'émouvoir aux larmes devant une tombe oubliée et apprendre énormément sur l'histoire culturelle de Paris. et surtout visiter à titre posthume les célébrités que l'on admire encore aujourd'hui. 

Avant de nous quitter, je vous rappelle que tout l'été, je complète chaque épisode avec des photos sur mes stories permanentes Instagram, notamment ici des clichés de la tombe de Dalida, du pont Colincourt et d'autres merveilles de Montmartre. Rendez-vous sur mon compte Instagram pour une visite en image des coulisses de cet épisode. Et pour aller plus loin, sachez aussi que je publie une newsletter thématique sur Substack, gratuitement. N'hésitez pas à vous y abonner. 

Merci d'avoir écouté Beyond the Veil. J'espère que cette promenade funéraire vous aura donné envie de réécouter des chansons de Dalida, de France Gall ou des Rita Mitsuko. La semaine prochaine, ou pas, pour une visite insolite dans Paris. Et non, je ne vous emmène pas dans les catacombes. A tout vite ! 

Bloopers : Alors on va faire un petit point porcelaine. Il n'y avait pas énormément de porcelaine. Par contre ici à Paris, il y a beaucoup de couronnes en porcelaine et de croix en porcelaine. Les couleurs sont très sombres par rapport à la région nord. Ici, on a beaucoup de noir, ce que je comprends aussi. Du noir, du mauve, très très sombre.

Virginie Barba

Moi c'est Virginie, reine des licornes 🦄, conseillère funéraire de formation, passionnée de la mort et surtout créatrice du podcast Beyond the Veil, le podcast qui va vous réconcilier avec la mort 💀✨.

Toutes les 2 semaines, le mardi soir, on parle culture, faits de société, livres, métiers, tourisme et de toutes ces choses qui font que la mort fait partie de notre vie.

Ce podcast n’est ni une apologie de la mort, ni une tentative de la banaliser et encore moins un discours morbide. C’est un espace de réflexion et d’échange pour explorer les multiples façons dont la mort façonne nos vies et lui redonner une place dans nos conversations, sans tabou ni peur.

Beyond the Veil c'est une safe place pour parler d'un mot, d'un concept qui fait peur, en toute simplicité parce qu'en 2025 on peut parler et rire de tout, même de la mort !

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Le cimetière militaire britannique d'Arras - gardien de la mémoire de la Grande Guerre