EP2 - Comment bien organiser ses obsèques
Écouter l'épisode complet :
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE:
Et si organiser ses obsèques devenait un acte de création, plutôt qu’un poids ?
Dans cet épisode, je vous guide pas à pas à travers les grandes étapes pour organiser ses funérailles de son vivant (choix de la cérémonie, crémation ou inhumation, ambiance, communication, démarches administratives) et vous explique pourquoi il est essentiel de bien organiser vos obsèques. Pas pour se faire peur, mais pour se faire du bien — à soi, et à ceux qui resteront.
Je vous parle aussi du rôle essentiel du conseiller funéraire, de ce que dit la loi (spoiler : pas si compliqué), et de comment garder la main sur ce moment si intime.
Un épisode concret et apaisant, pour celles et ceux qui souhaitent réfléchir à leur départ autrement.
Pour aller plus loin sur le sujet de l'organisation d'obsèques, les liens dont je parle dans le podcast :
La checklist de l'organisation d'obsèques un documenten version pdf pour bien organiser vos obsèques et ne rien oublier. Il s'accompagne d'un article de blog qui complète ce podcast.
Le lien vers le Code Général des Collectvités Territoriales (CGCT) sur Legifrance
Le décret sur l'allongement du temps autorisé pour une inhumation ou une crémation
RETRANSCRIPTION:
Vous écoutez Beyond the Veil, le podcast qui va vous réconcilier avec la mort. Ce podcast vous est présenté par Virginie, moi, conseillère funéraire de formation et passionnée par ce sujet si tabou encore en 2025. `
Ce podcast traite d'un sujet sensible et n'est ni une apologie, ni une façon de le banaliser.
Hello mes p'tits soleils ! Et ouais, j'ai voté avec moi-même et aujourd'hui, vous êtes des petits soleils parce qu'on va parler d'un sujet encore plus tabou que la mort, votre mort. Tin tin tiiiiiin ! Et ouais, aujourd'hui je suis cette copine relou qui vous dit au détour d'une Pina Colada « Mais au fait, t'as préparé tes obsèques ? » Et heureusement pour vous, vous ne m'avez en audio qu'uune semaine sur deux, parce que dans la vraie vie, la dame n'a absolument pas de filtre !
Et puis, je dois vous avouer quelque chose. Cette semaine, j'ai aidé à l'organisation des obsèques de mon beau-frère. Vous me direz « Bah dis-donc Virginie, t'as vraiment choisi le timing parfait pour lancer un podcast sur la mort et le sujet de l'organisation d'obsèques. » Ce à quoi je vous répondrai :Oui, oui.
Je me suis retrouvée cette semaine à revêtir ma cape de conseillère funéraire, à accompagner ma belle famille chez l'opérateur funéraire et coordonner, avec l'aide du maître de cérémonie du crématorium, la cérémonie hommage à Kevin. Ça m'a fait bizarre quand même de devoir parler chambre funéraire, détérioration de corps à mes beaux-parents, mais j'ai pris encore plus la mesure de la nécessité de ce podcast et de ce sujet d'aujourd'hui.
Sympa l'intro, hein ? Allez, un petit coup de Nana Mouskouri pour se remonter le moral et on y va. Comme d'hab', vous donnez la main, tout ça, tout ça.
Organiser des obsèques, c'est une démarche que beaucoup repoussent, parfois par superstition, parfois par peur. Pourtant, préparer ses funérailles, c'est pas un sujet réservé aux personnes âgées ou malades, c'est un sujet de vie.
Parce que préparer ses funérailles, c'est prendre soin de ses proches, c'est offrir de la clarté à ceux qui resteront.
Mais avant de vous expliquer comment bien organiser ses obsèques, je vais vous expliquer pourquoi, selon moi, c'est important d'organiser ses obsèques de son vivant.
Déjà, ta mort, tes choix. Voilà. Je ne devrais même pas aller plus loin. Et puis, est-ce que vous laisseriez l'organisation de vos obsèques à une partie de votre famille qui ne comprendrait pas vos choix ? Est-ce que vous êtes sûr.e que vos volontés seront respectées ?
Penser à l'organisation de ses obsèques, c'est d'abord soulager ses proches.
Au moment du décès, vos proches seront bouleversés. Ils vont devoir en plus choisir entre crémation, inhumation, don du corps à la science, même si c'est plus rare en fait. Ils vont aussi devoir décider du cercueil, de la musique, de la cérémonie. En fait c'est lourd, c'est lourd pour vos proches. Leur laisser le choix, c'est les aider à traverser cette épreuve. Et puis en même temps ça évite des disputes potentielles autour de votre cercueil.
Ah, j'ai oublié de le dire dans l'intro, mais en fait cet épisode il peut être dérangeant dans le vocabulaire que je vais employer et aussi sur mon ton enjoué.
Ensuite, organiser ses obsèques de son vivant c'est aussi partir l'esprit tranquille. Et puis en même temps, ça permet d'exprimer vos valeurs. C'est une case à cocher sur votre liste de vie. Hop, organiser ses obsèques, c'est fait. Mais c'est surtout aussi se dire qu'est-ce qu'on fait de votre corps ? Est-ce que vous souhaitez une cérémonie spirituelle, laïque, pas de cérémonie du tout ? Vous voulez une crémation, une inhumation ? Ça va être quoi votre lieu de sépulture ? Les musiques, les textes, l'ambiance que vous voulez donner aussi à vos obsèques ?
Et puis en même temps, organiser ses obsèques, c'est un geste profondément symbolique. On façonne son départ un peu comme on signe la dernière page d'un livre.
Mais attention, organiser et prévoir, c'est bien, mais pensez à laisser de la place à vos proches pour qu'ils expriment leur tristesse.
Quand ma maman est décédée, alors attention, tata Micheline raconte sa vie. Je pense qu'en fait je vais faire un générique. Les anecdotes de Tata Micheline ! Quand ma maman est décédée subitement à 49 ans, un mois après mon mariage - ouais, il y a plein de choses qui ne vont pas dans cette phrase, je sais - on n'avait absolument pas parlé de ses volontés. Et je me suis retrouvée, moi, fille unique, devant le conseiller funéraire, à devoir choisir entre crémation et inhumation, rapidement en plus, parce qu'en fait il y a un délai légal à respecter.
Alors j'ai fait ce que je pensais être le mieux sur l'instant. Ma maman, elle était claustrophobe. Et je ne voulais pas l'enfermer dans une boîte pour l'éternité. Alors, j'ai brûlé ma maman, sans savoir si c'était ce qu'elle voulait.
Avant de passer au cœur de cet épisode, ouais, je sais, c'est un teasing de fou quand même (!), je veux revenir sur le délai légal à respecter dans l'organisation d'obsèques. Jusqu'au 10 juillet 2024, le Code général des collectivités territoriales, ce bon vieux CGCT que tous les conseillers funéraires doivent connaître par cœur, disposait que l'inhumation ou la crémation devait avoir lieu 24 heures au moins et 6 jours au plus après le décès. Passé ce délai, en cas de non-disponibilité de l'église ou du crématorium par exemple, ou en cas de rapatriement, il fallait faire une demande de dérogation à la préfecture.
Le décret du 10 juillet 2024 porte le délai maximal à 14 jours calendaire maximum à compter du lendemain du décès, dimanche et jour férié inclus, pour inhumer ou crématiser le corps d'un défunt, afin de remédier à l'augmentation croissante des demandes de dérogation à ces délais.
Pour bien organiser ces obsèques, on dit toujours qu'il faut prévoir des volontés. Bah c'est vrai.
Vous pouvez souscrire un contrat auprès d'un assureur, d'une banque ou d'un opérateur funéraire.
L'opérateur funéraire, c'est le pompe funèbre. Il existe deux types de contrats. Le contrat en prestation, qui garantit que vos volontés seront respectées, et le contrat en capital, qui garantit le versement d'un montant défini au préalable pour organiser vos obsèques. Mais attention tout de même à anticiper l'inflation, parce qu'un cercueil qui coûte 800 boules aujourd'hui, ben il ne vaudra peut-être plus la même chose dans 10 ans.
Vous pouvez aussi déposer vos volontés chez un notaire.
Vous pouvez aussi faire une fiche de volontés auprès de l'opérateur funéraire de votre choix qui organisera vos obsèques. Cet acte est gratuit. L'opérateur funéraire vous remet une copie de cette fiche et un numéro de dossier qu'il faudra remettre à vos proches ou ranger dans votre livret de famille parce que le livret de famille, c'est la première chose dont on a besoin, voire établir votre acte de décès.
Ou alors, vous faites comme ma grand-mère. Vous écrivez vos volontés détaillées dans un cahier et vous dites à vos proches ou à une personne de confiance où ce cahier se trouve. Quoi un écrit ? Parce qu'il a une valeur légale, et pas le « moi je veux être crématisé entre le plat et le dessert" s'il arrivait que votre famille ne soit pas d'accord avec vos choix. Imaginez un peu.
Et là en fait vous allez me dire « mais pour les personnes sans famille et sans ressources » ?
Il y a une loi qui prévoit aussi ce cas de figure. C'est l'article L22-23-27 de ce bon vieux CGCT qui oblige la commune à prendre en charge les obsèques des personnes indigentes. C'est une forme de dernier hommage collectif offert par la société.
Mais rentrons dans le détail de l'organisation de vos obsèques.
D'abord, vous allez choisir ce que vous souhaitez faire de votre corps. Inhumation ? Crémation ? Don du corps à la science ?
Il faut savoir aussi que depuis le 1er janvier 2017, au nom de la solidarité nationale, le principe du consentement présumé est renforcé. C'est-à-dire que toute personne dont les organes ou les tissus sont jugés sains par le corps médical peut devenir un donneur.
Ensuite, vous devrez choisir soin de conservation, toilette mortuaire ? Le soin de conservation, c'est un soin qui va permettre à votre corps de ralentir sa détérioration naturelle. La toilette mortuaire, c'est une simple toilette et on vous habille. Le soin de conservation, c'est rentrer un fluide à l'intérieur de vous pour arrêter la dégradation naturelle de votre corps. On vous habille, on vous maquille également s'il le faut. On vous coiffe aussi. Perso, j'ai déjà vu des thanatopracteurs faire des petites mises en pli à une petite mamie toute jolie quand même, avec la petite claque là qui va bien.
Ensuite, vous devrez choisir où vous allez reposer. Chez vous, en chambre funéraire ou en chambre mortuaire. La chambre funéraire, elle, elle relève du privé. Ce sont les chambres funéraires que vous allez trouver à côté des pompes funèbres, par exemple. Les chambres mortuaires, elles, elles appartiennent à des établissements de santé. Ces lieux, ils sont aussi régis. par les articles du CGCT, le L2223-38 et L2223-39. La différence, c'est le coût et aussi les temps de visite. Par exemple, vous allez pouvoir avoir des visites de 9h à 18h dans une chambre funéraire. Par contre, dans une chambre mortuaire, les visites seront peut-être un peu plus courtes. Vous allez peut-être avoir de 14h à 16h. Entre deux, dans une chambre mortuaire, vous ne reposez pas dans un lit, vous allez reposer dans une petite case réfrigérée. Il faut savoir que chaque choix que vous faites c'est en fonction de vous, de vos convictions, symboliques, écologiques et du coût. Parce que oui, on ne va pas se mentir. En octobre 2024 sortait un sondage qui indiquait que le coût moyen des obsèques en France en 2023 était de 4730 euros. Je vais vous donner mon exemple récent. La crémation de mon beau-frère a coûté 4200 euros, sans compter l'achat de la concession de la case Colombarium pour 50 ans qui a coûtée 600 euros. Il faut savoir que ce coût est variable en fonction de chaque commune au niveau de l'achat de la concession. Sans faire d'excès, on est quand même à 4800 euros. Il faut savoir aussi que c'est idem pour l'inhumation. Vous allez devoir compter le coût de la concession, les travaux au cimetière pour votre trou, est-ce que vous voulez un caveau ou alors une pleine terre, et aussi vous allez compter si vous souhaitez un monument funéraire par au-dessus. Tout ça, ça va ajouter un coût. On va vite monter à 6000-7000 euros pour certains au niveau de l'organisation des obsèques.
Après, vous allez avoir le choix du cercueil. Pin, chêne ? Quel tissu vous allez mettre à l'intérieur ?
Il y a le choix aussi du lieu de cérémonie. Est-ce que vous souhaitez le faire à la maison funéraire ? À l'église ? Dans un jardin du souvenir ? Est-ce que vous souhaitez une cérémonie civile ? Une cérémonie religieuse ? Spirituelle ? Pas de rituel du tout ?
Ensuite, vous allez aussi choisir l'ambiance, les musiques. Est-ce que vous voulez une playlist particulière qui vous représente ? Une musique d'entrée, une musique de sortie ? Les textes, les poèmes, est-ce qu'il y aura des lettres à lire ?
Pareil, rappelez-vous, c'est ce que je disais en début de podcast, laissez de la place à vos proches pour leur tristesse, pour vous rendre hommage aussi.
Est-ce que vous souhaitez une photo sur le cercueil fermé ? Une bougie ? Des fleurs de saison ? Un livre en particulier ? Un diaporama ? Est-ce qu'il y aura un code vestimentaire ? Tout le monde avec une petite touche de rose. de rouge.
Moi j'ai un petit conseil à vous donner, c'est préparer le modèle du faire-part. Choisissez vos mots, choisissez les gens que vous voulez mettre dans votre faire-part. Au moins c'est fait, ceux qui restent au moins ils se battront pas. "Non mais alors tata machin elle est pas dessus, mais elle était quand même proche de lui." Non ça en fait, si vous pouvez l'éviter à vos proches c'est sympa.
Ensuite faites une liste des personnes à prévenir de votre décès. Et puis aussi réfléchissez à est-ce que vous souhaitez une publication dans un journal local ? Ou alors on s'en tient simplement aux réseaux sociaux et puis on est au XXIe siècle quand même, on fait une photo du faire-part et on balance l'adresse, la date, etc.
Et puis aussi, il y a cet aspect légal et financier dont je parlais tout à l'heure, qui prendra en charge les frais si vous n'avez rien prévu ? Alors, par défaut, ce sont vos héritiers, ça peut être aussi votre famille, n'importe qui peut pourvoir du moment qu'il paye à vos funérailles. Il faut également savoir qu'on peut ponctionner sur le compte bancaire du défunt.
Aussi, tout ce que vous avez prévu doit être facile à trouver. Parlez-en à quelqu'un de confiance. Laissez une enveloppe ou un dossier à jour. Ou alors, vous le notez dans votre petit carnet.
Je vous ai préparé une checklist pour bien organiser vos obsèques et un article qui vient compléter ce podcast. Je vous mets le lien tout à l'heure dans la description du podcast.
Je sais, ça fait beaucoup à penser. Mais si je peux me permettre un conseil, ce sera le conseil de Tata Virginie, c'est de le faire petit à petit et d'en parler avec quelqu'un de confiance.
Vous pouvez aussi envisager de prendre un moment avec vous-même comme un moment de création personnelle.
Vous pouvez vous aider d'outils en ligne. Alors, je ne les ai pas testés, donc je ne vais pas vous conseiller quelque chose que je ne connais pas. Ou alors, vous pouvez aller voir un conseiller funéraire.
Le conseiller funéraire, ce n'est plus le croque-mort qui fait peur, comme dans par exemple Lucky Luke, pour ceux qui ont la ref, à prendre vos mesures quand vous passez à côté de lui. D'ailleurs, est-ce que vous savez pourquoi on dit croque-mort ? Ce mot, il est apparu vers la fin du XVIIIe siècle, avant la Révolution française, parce qu'à l'époque les employés des pompes funèbres croquaient l'orteil des défunts pour vérifier s'ils étaient toujours en vie. ... Super !
Le conseiller funéraire, lui, aujourd'hui, il croque plus vos orteils, ne vous inquiétez pas. C'est un professionnel de l'écoute et de l'organisation. Il ou elle s'occupe de recueillir vos volontés, ou celles des proches en cas de décès, de proposer des formules adaptées, cérémonie civile, religieuse, lieu, horaire, fleurs, faire part. Gère la logistique aussi en appliquant le cadre légal du service extérieure des pompes funèbres régi par le CGCT, qui comprend le transport, le cercueil, la mise en bière, les soins. Il va aussi coordonner la cérémonie, il va se mettre en relation avec le cimetière ou le crématorium. C'est lui également qui va faire toute la paperasserie, j'ai envie de vous dire, tout l'administratif, c'est-à-dire les autorisations de crémation, d'inhumation. Le conseiller funéraire, c'est un professionnel de l'écoute et il est là pour vous accompagner, vous ou vos proches, dans l'organisation concrète des obsèques.
Et c'est ce que je lisais ce matin dans un post Instagram. Malheureusement, il y a certains pompes funèbres qui font de la standardisation dans l'organisation des obsèques parce que ça va plus vite, parce que tout le monde fait comme ça, parce qu'on gagne du temps, donc forcément on gagne de l'argent et puis de toute façon, on n'aura pas forcément la même cérémonie. Malheureusement, quand on connaît des textes et qu'on est un peu comme moi à faire beaucoup malheureusement de funérailles, moi quand on me claque « Il restera de toi" au cimetière, c'est un fameux texte, j'ai envie de vomir. Pourquoi ? Parce que ce texte, on l'entend tout le temps. C'est absolument pas personnalisé. Ah si, la seule chose qui est personnalisée dans ce texte, c'est le prénom.
Mais le conseiller funéraire, il recueille aussi vos volontés, propose les prestations adaptées, coordonne les intervenants et prépare les documents.
Je vais vous donner un exemple concret, puisque j'en viens. Kevin, mon beau-frère, il avait rien prévu. Et son épouse, elle était tellement triste, ce que je comprends, qu'elle a souhaité que j'organise sa cérémonie d'adieu, et que ce soit les parents de Kevin qui organisent les obsèques. Sauf que voilà, même si on savait, même si on se savait sur les bases, et qu'on a tout fait pour que Kevin ait une cérémonie qui lui ressemble, on est quand même passé par le choix du cercueil, le lieu, la photo sur le faire-part, le choix de l'urne.
En fait, tout ça, ça aurait pu être évité pour notre tranquillité d'esprit, parce qu'effectivement, nous on reste, on est triste, alors c'est égoïste ce que je dis, nous on reste, on est triste, mais on a aussi besoin de se concentrer sur notre deuil et d'avancer.
Après je dis ça, mais même si vous n'avez rien prévu, je suis certaine que vos proches feront tout pour vous rendre un dernier hommage à votre image.
Et puis un conseil pour finir. Faites-en un sujet de conversation. Parlez-en à votre partenaire, à vos enfants, à vos parents. Abordez-le avec humour ou avec émotion. Et puis pourquoi pas organiser une petite pré-cérémonie fictive. Voilà vos amis, vous les rassemblez, vous dites bon alors aujourd'hui on est tous ensemble, on va parler de nos obsèques. C'est pas glauque si vous vous connaissez bien.
Parce que parler de la mort c'est parler de ce qu'on aime, de ce qu'on laisse et de ce qu'on souhaite pour ce qu'on aime.
Merci d'avoir écouté Beyond the Veil. Si cet épisode vous a donné des idées, de l'apaisement ou des questions, je vous invite à me les partager sur Instagram, en message. Et puis, si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de vous abonner et de laisser quelques étoiles pour le soutenir.
On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode.