C'est quoi, au juste, la pop culture ? C'est grosso modo l'ensemble des idées pratiques et objets culturels, partagés par le plus grand nombre à un moment donné, et largement diffusés par les médias de masse. En gros, ce sont les séries télé, les films à grand succès, la musique populaire, les BD, les jeux vidéo, les modes, tout ce qui touche un large public. ett ce qui va forger notre imaginaire collectif au quotidien. Alors longtemps, on a opposé culture populaire et culture élitiste, comme si Shakespeare et Star Wars appartenaient à deux mondes hermétiques. Mais on est en 2025, et ces frontières sont floues. On va retrouver des super-héros dans des musées, dans des expositions, les romans classiques inspirent même les séries Netflix. La pop culture, c'est ce creuset commun où des millions de personnes puisent des références et des émotions communes. Et cette culture populaire, bah, qu'on la juge. parfois frivole ou commerciale, elle va influencer profondément nos façons de penser, y compris la mort. Parce que oui, même si la mort est un sujet tabou dans la vraie vie, surtout dans notre société occidentale moderne qui a tendance à la cacher, ou ne parlons pas de la mort, c'est contagieux, elle est omniprésente dans les fictions et les arts populaires. Alors, comment la mort est-elle représentée dans ces œuvres grand public ? Avec quelle évolution au fil du temps ? C'est ce qu'on va voir ensemble. Ah, je t'avais prévenu Micheline, c'est une passion !

Quand je me suis lancée en 2019, en plein Covid, je ne pensais pas que le métier de conseillère funéraire allait changer ma vie à ce point.

La formation, c’est 140 heures de théorie, 140 heures de stage… mais en vrai, rien ne te prépare vraiment à ce que tu vas vivre. On te dit qu’il faut être rigoureux, savoir gérer les familles, connaître le CGCT — le Code Général des Collectivités Territoriales, notre véritable bible — sur le bout des doigts. Mais on oublie de préciser qu’il faut aussi être prêt à affronter les odeurs, les corps, parfois les enfants, et toutes les émotions qui traversent une salle.

Je me souviens d’une anecdote : une cérémonie commençait dans une église, et soudain la fille du défunt crie qu’il y a une bouteille de whisky vide posée sur l’autel. J’ai improvisé : je me suis approchée comme si je réarrangeais les fleurs et j’ai discrètement retiré la bouteille. Plus tard, j’ai appris que le prêtre avait remplacé le vin de messe par du whisky… Voilà, ça aussi, c’est le quotidien d’une conseillère funéraire.

Cet été, Beyond the Veil ne prend pas de vacances mais prend l’air ! Chaque semaine, je vous emmène explorer un cimetière en France : Arras, Lille, Béthune, Montmartre, le Père-Lachaise. L’occasion de découvrir des tombes célèbres, des mémoires oubliées, des secrets funéraires, et de poser un autre regard sur ces lieux de mort — et de vie.

Et comme un été sans jeux ne serait pas vraiment un été, retrouvez aussi le cahier de vacances funéraire sur Instagram : anecdotes, quiz, énigmes, et tableaux à observer au programme. Un été pour rire, apprendre, et apprivoiser la mort en douceur.

"Ce qui traumatise les enfants, ce n’est pas qu’on leur parle de la fin. C’est qu’on ne leur en parle jamais." Dans cet épisode de Beyond the Veil, découvrez comment poser les bons mots sur les grandes questions, à travers des exemples concrets, des rituels simples, et une approche bienveillante adaptée à chaque âge. À écouter si vous vous êtes déjà demandé : «Que dire à un enfant qui pose une question sur l’absence ? »

C’est étrange, cette image. On dirait qu’elle dort, et pourtant on sait. Cette photo, c’est la seule que sa famille aura gardée d’elle. À l’époque victorienne, on posait une dernière fois, yeux clos ou fixés, pour ceux qui restaient. Ce n’était pas un geste morbide. C’était une manière de dire : on n’oubliera pas.